Mais l'Automne
s'en vient !
Alain Girard
Le 12 09
2015
Copyright. Tous Droits Réservés.
1. fanfan76 le 11-09-2015 à 13:55:46 (site)
Jolie peinture où tous vos sentiments s'expriment, amitiés, fanfan
Lettre à Mon
Tempo.
Si tu savais Mon Chien combien je suis défait,
éteint et c'est peu dire, combien j'ai mal en moi de Toi qui m'a
quitté ! Je n'ai plus de matin et ni même de soir ! Je
passe mes journées dans notre vieux logis où Tu m'appelais de tes
vœux, de tes façons de dire : »Bonjour », avec, à
l'abord de mon lit de tes grands yeux dès le matin cette affection
qui disait : « viens... ! » Tu disais :
viens ! Je me levais qu'importait le jour et son heure, on se
préparait … vite, vite pour aller voir, dehors, les fleurs !
Mais
avant tout tu attendais ton premier repas, sage, assis, ;j'ouvrais
la fenêtre pour voir s'il faisait beau ou s'il pleuvait ! Nous
descendions l'escalier et si quelqu'un nous y croisait, tu lui
faisais la fête... avec ta petite gueule de Gavroche ! Beaucoup
avaient peur de Toi car ils ignoraient ce qu'est un Labrador, mais
musclé comme tu l'étais et vif plus vif que le vent, ils te
regardaient de loin...
J' 'étais fier de Toi car tu savais
tout éviter... La chienne qui aboyait de loin lorsque Toi et moi
marchions en paix, si je l'ignorai c'est Toi qui m'appris cela... Tu
n'aboyais pas, tu allais tranquillement lever la patte sur un
buisson, puis nous prenions le chemin du bois,.
Selon les saisons
nous y restions plus ou moins longtemps. Il arrivait que cette
chienne, nous croisa.
Tu allais vers elle, tu collais ton museau
au sien... Cela durait quelques secondes et d'un coup elle essayait
de te mordre, mais Toi Tempo aussi vif que pacifique, tu détournais
ta tête dans un éclair imprévisible et durant ces quatre ans que
nous avons passés ici tous les deux, jamais elle ne put te toucher.
Tu vois, Mon Tempo, tu m'as appris bien des choses et plus que
cela Tu as été à chaque heure du jour attentif à mes gestes !
Tu savais m'attendre quand je me levais tard... Mais pour Toi que
n'aurai-je fais, si ce n'est – même ma décadence – être là
pour Toi !
Mon Tempo, mon cher copain, rien ne te
remplacera.... Et dans notre logis je t'entend la nuit lorsque tu te
retournes sur ton tapis, je te vois lorsque je sors de ma chambre,
lorsque j'entre dans la cuisine et que – plus que Ton ombre – Tu
es là qui m'attend pour … Vivre !
Ne t'inquiètes pas,
mon pépère, bientôt nous serons réunis dans le jardin d'aimer et
nous pourrons nous embrasser, ton museau sur ma bouche !
Le
10 09 2015
Alain Girard
Copyright.
1. fanfan76 le 11-09-2015 à 13:54:01 (site)
Bonjour Alain, une jolie lettre qui exprime tout votre amour, tout votre immense chagrin, il faut vivre pour lui, vous lui devez cela, il vous voit, je suis certaine, qu'il veut vous voir revivre même si c'est sans lui, enfin pas vraiment, n'oubliez pas qu'il est là tout près de vous, puisque vous pensez à lui et que jamais vous ne l'oublierez... Amitiés, fanfan
Mon Tempo...
Mon Tempo...
Depuis qu'il m'a quitté...
Le 19 août 2015
je ne vis plus!
Alain Girard
1. fanfan76 le 10-09-2015 à 22:04:57 (site)
Bonsoir Alain, une bien belle chanson de Barbara, bien douloureuse, aussi, je sais c'est très difficile, vous savez que je vous comprends, j'ai pleuré beaucoup encore cette après midi en voyant un petit chien de la couleur de mon regretté petit... Amitiés sincères, prenez soin de vous, fanfan
Les oiseaux déguisés
Louis Aragon
Jean Ferrat
http://www.dailymotion.com/video/x6sa82_jean-ferrat-les-oiseaux-deguises_music
Alain Girard
Je n'écris
pour passer le temps !
J'écris !
Mon Dieu mais il est tard
A la fenêtre des raisons
Je dois
être un peu en retard
Parmi le chant de tes saisons !
J'écris
l'orage et ce qui pleure
Au même instant même folie
L'outrage
affiché de ses leurres
Comme leur, les pleures qu'on lie,
D'une
main la poitrine tue
D'un coup de sang, d'un coup de flingue
Un
Poète ainsi qui se tut
Moi ça me rend à moitié dingue !
« De
Lorca à Maïakovski » * Jean Ferrat
De Desnos à Che
Guevara
Qui êtes-vous, mais qui est qui
Comme, de vous, mais
qui saura
Écrire ou dessiner l'outrage
Invoquer les Mots
étouffés ?
Victor Hugo revient, l'orage
Promet les
démons comme fées !
J'écris au Mur des Fédérés
J'écris
par de là les frontières
J'écris à moi même adhérer
La
Terre à taire toute entière !
Vous regardez
l'acrobatie
Des Hommes dirigeants ce monde
Et de l'arbre droit
que l'on scie
La plaie est d'autant plus immonde !
On
n'invente pas le destin
Il est à vos pieds libertaires
Ceux
que l'on tue chaque matin
En tous les endroits de la
terre !
J'écris, j'écris comme infrarouge
Et le
rouge au blanc confondu
J'écris, j'écris mais rien ne bouge
Vous
y préférez l'entendu
Comme s'il n'exista jamais
A
l'encontre de vos pourtant
Quelque chose que l'Homme aimait...
Je
n'écris pour passer le temps !
Alain Girard
Le
9 09 2015
Copyright. Tous Droits Réservés .
Jean Ferrat
Non, Il ne chantait pas pour passer le temps!
https://www.youtube.com/watch?v=yhvJzp3KSNE&feature=player_detailpage
Alain Girard
1. fanfan76 le 09-09-2015 à 22:19:31 (site)
Beaucoup d'admiration pour Monsieur Ferrat, un grand monsieur qui chantait admirablement Aragon, merci, amitiés, fanfan
Auprès des
fleurs.
À fanfan76
et son petit
Gabin
que je n'ai pas oublié.
Le poète a
parfois en ses grès, bien des doutes,
Depuis les fleurs séchées
qu'avait cueilli l'Enfant
C'est le plus doux secret tout au long
de sa route
Comme la biche au bois qui ne sait que son
faon!
Lorsqu'on prend un chemin que des mains
déli/èrent
Lorsqu'on voit, dans la vie, se li/er quelque part
En
un petit huis-clos, tel à l'arbre le lierre
On revient à la vie
même sur le départ !
Alors l'Enfant paraît, le soleil
prend son vol
Et dans l'immensité de l'amour d'une Mère
L'Enfant,
l'Enfant, l'Enfant, en ses rêves, s'envole
Et la beauté des
Cieux ne lui est éphémère !
Il nous raconte tout et de
tout sait les choses,
Son regard est un lieu où nous n'accédons
pas ;
C'est le chant du ruisseau, les pétales des roses,
Le
sentier inconnu que ne surent nos pas !
L'Enfant chante
la vie à l'oreille des sourds,
Sa voix, sa poésie nous touchent,
nous effleurent
Et dans le grand tumulte il nous apprend
l'amour
Qu'il a – tout simplement – appris auprès des
fleurs !
Alain Girard
Le 9 09 2015
1. fanfan76 le 09-09-2015 à 22:16:36 (site)
Bonsoir Alain, je vous remercie du fond du coeur pour mon petit Gabin, je le ferai voir à sa maman qui sera aussi émue que moi en lisant, votre très joli poème. Amitiés sincères, fanfan
Elle me parle beaucoup... J'aime et adhère à ce qu'Elle
chante...
Melle Zaz
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=VIyq4wQD1rU
1. fanfan76 le 08-09-2015 à 22:59:02 (site)
Bonsoir Alain, j'aime beaucoup Zaz, moi aussi elle me parle, elle m'enchante, amitiés, fanfan
2. girard_girard le 08-09-2015 à 23:03:53
mais comment m'avez-vous trouvé Ici????
Amitiés
Alain
La force pour l’écrit.
Quand
le froid sème en nous un peu de mal de vivre
Oublié,
çà et là, comme l’on ferme un livre
Au
peut-être de soi dans le ventre du temps
Oublié
de la vie que le lointain fredonne
En
un ciel ignoré que l’Ignoré pardonne
Il
faut bien du courage et beaucoup d’abandon
La
force pour l’écrit et pour l’écrit le don
Comme
on connut « l’ainsi » qui se crut un « pourtant ! »
Les
chemins envolés parsèment sur les murs
Des
ombres égorgées par les cris d’un murmure
Et
dans le froid blessant dont le corps se fait pieux
Lorsqu’il
ne reste rien qu’un peu de retenu
Pour
l’âme ou pour l’esprit qui recherche les nues
Il
faut bien du courage et beaucoup d’abandon
La
force pour l’écrit et pour l’écrit le don
Comme
on appelle à soi la puissance de Dieu !
De
n’être rien du tout ce n’est pas tant le deuil
Il
est toujours, aux mots, le possible d’un seuil
Mais
le temps par le temps s’indivise et s’éteint
Comme
à la croix des jours se tait l’abnégation…
Comment
vaincre l’oubli de sa révolution
Lorsqu’il
faut du courage et beaucoup d’abandon
La
force de l’écrit et de l’écrit le don
Chaque
fois recherchant où s’ouvre le matin ?
Pour
l’amour d’être en vie quand bien même ses leurres
Depuis
l’oubli de soi comme en soi ce qui pleure
Il
serait « l’émouvoir » plus ému que lui-même
Ou
bien son propre Enfant acquitté des blessures
Comme,
pour Lui, prier, ainsi que le rassure
Le
courage d’écrire et beaucoup d’abandon
La
force de l’écrit et de l’écrit le don
Chaque
fois qu’en pensant Il reçut un « Je T’aime ! »
Quand
le froid sème en nous un peu de mal de vivre
On
cache son regard dans n’importe quel livre
On
y trouve un chemin d’un chemin épleuré
«
La rivière Piedra *
» où s’assit Une Femme
Entre
ses mains son cœur, la beauté de son âme
Le
courage d’aimer et beaucoup d’abandon
La
force de l’écrit et de l’écrit le don
Oubliée
: « Je me suis assise et j’ai pleuré *
!
»
*
Paulo Coelho
Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise
et j’ai pleuré
Alain Girard
Copyright. Tous
Droits Réservés.
Le 31 12 2012
Dépôt SACEM au nom de : SARAH et LUCIE GIRARD
Commentaires
1. fanfan76 le 12-09-2015 à 22:31:09 (site)
Bonsoir Alain, quel beau poème, sentiments si bien exprimés, amitiés, fanfan